Maitrise d’œuvre pour le rétablissement de la continuité écologique et la renaturation du Botoret au droit de la zone industrielle de Chauffailles
Le Botoret est un affluent du Sornin, qui rejoint la Loire en aval de Roanne (42).
Il croise une route qui dessert la zone industrielle et commerciale de Chauffailles (71). L’ouvrage de franchissement était une buse ovoïde en métal annelé, présentant d’alarmantes dégradations (corrosion, affaissement, sous-cavement…) et faisant obstacle à la continuité piscicole. A l’amont immédiat, le lit du cours d’eau était contraint latéralement par un mur et par un enrochement fortement contaminé par la renouée du Japon.
Le Syndicat Mixte du Sornin et de ses Affluents (SYMISOA) s’est porté maître d’ouvrage d’une opération de restauration de la continuité écologique par remplacement de l’ouvrage et de restauration morphologique en amont immédiat.
Nos prestations
- Diagnostic morphologique du cours d’eau, incluant l’analyse hydraulique (modèle sous HEC-RAS) ;
- Rédaction du dossier loi sur l’eau et de la déclaration d’intérêt général ;
Sur le volet cours d’eau / génie végétal (collaboration avec B-Ingénierie pour le volet VRD / génie civil) :
- Conception du projet aux stades ESQ, AVP puis PRO : identification et description technique des aménagements à prévoir, réalisation des plans et schémas, chiffrage estimatif des travaux ;
- Rédaction des pièces techniques du DCE (CCTP, BPU, DQE) ;
- Encadrement des entreprises de travaux (phases ACT, EXE, DET, AOR).
Les points remarquables
Des contraintes fortes du fait de l’urbanisation du site :
- Zone industrielle en bordure de cours d’eau, à l’emplacement de l’ancien lit majeur ;
- Rond-point et routes départementales contre le cours d’eau, avec nombreux réseaux ;
- Fort enjeu inondation.
Des travaux variés, complexes et d’ampleur :
- Décontamination de 2230 m3 de matériaux contaminés par la renouée du Japon ;
- Recréation complète d’un lit mineur et d’un lit majeur « emboîté » pour le Botoret ;
- Génie végétal (lits de plants et plançons superposés, couche de branches à rejet, fascine de saules, épis de saule vivant, plantation de boutures et d’arbres, semis d’herbacées…) ;
- Pose de 235 m3 d’enrochement ;
- Pose d’un pont en béton de 6 m de large et 25 m de long ;
- Reconstruction des voiries et réseaux sur l’ouvrage ;
- Pose de 25 m de paroi berlinoise ;
- Reconstruction d’un muret en béton de 50 m ;
- Nombreuses reprises et dévoiement de réseaux enterrés.
