Le Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Friches Industrielles organise 3 sessions de printemps sur les enjeux associés à la reconversion des sites dégradés et pollués.

Organisés sous forme de tables-rondes, les GISFIDay seront animés par différents intervenants, accompagnés de présentations uniques.

Nous comptons sur vous pour être au rendez-vous le 1er juin 2021 matin, autour de la thématique « Refonctionnaliser les milieux ».

Les friches industrielles et autres espaces dégradés, notamment issus de la déprise économique, occupent parfois de vastes superficies dans des zones faiblement urbanisées. Ces espaces, perçus initialement comme des obstacles, constituent en réalité de nouvelles opportunités, sur lesquelles des sols fertiles peuvent être construits. Ces  espaces peuvent devenir de nouvelles ressources et accueillir par exemple des cultures à vocation paysagère et industrielle . Ces zones revalorisées favorisent également la biodiversité et le stockage de carbone.

Programme

9h00-10h15-Première partie – Présentations

• 9h00 – 9h25 – Jean-François SILVAIN, IRD-FRB – Les aires dégradées, un atout pour l’extension des aires protégées en France
• 9h25 – 9h45 – Marie-Odile SIMONNOT, GISFI – Les apports du GISFI sur les filières de valorisation de friches industrielles, associant la construction de sols fertiles, le phytomanagement et la production de valeur 
• 9h45 – 10h00 – Jean-François NAU, EODD – Les besoins en sols fertiles dans les projets d’aménagements durables, nécessité d’une ingénierie pluridisciplinaire et dimension industrielle des équipements à mobiliser
• 10h00 – 10h15 – Daniel MONFORT, BRGM – Évaluer les impacts environnementaux et les bénéfices de la réhabilitation des sites dégradés

10h30-11h30 – Deuxième partie – Table ronde – Échanges

Le phytomanagement conduit à la valorisation de friches industrielles par installation d’un couvert végétal pour la production d’énergie, fibres, composés métalliques etc. Cette solution apparaît aujourd’hui comme très prometteuse et séduit de plus en plus les entreprises de dépollution, les élus et les citoyens. Nous pourrons discuter des conditions de mise en œuvre, des possibilités et des limites de cette solution, ainsi que de son essor industriel qui donne lieu à de nouveaux métiers, de nouvelles activités et à la création de start-ups. Ces nouvelles applications montrent le besoin d’un relais entre recherche et ingénierie, voire de nouvelles formations.

Il sera question des bénéfices environnementaux, et en particulier de l’effet de la refonctionnalisation des sols de friches industrielles sur la biodiversité de ces zones et sur le stockage de carbone par les sols. La problématique de la valorisation industrielle de la biomasse sera aussi discutée. Cette valorisation constitue une nouvelle activité, pour laquelle le cadre règlementaire n’est pas forcément encore bien établi.

Il sera aussi question de l’impact environnemental de ces solutions, en particulier de la prise en compte de l’énergie grise lors des opérations de construction de sols, et du petit cycle des terres.

Participants :

• Jean-Francois SILVAIN (IRD)
• Laurent GALDEMAS (EODD)
• Daniel MONFORT (BRGM)
• Marie-Odile SIMONNOT (LRGP)
• Geoffroy SERE (LSE)
• Jean-Louis MOREL (LSE) ou Corinne LEYVAL
• Valérie BERT (INERIS)

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