ADEME – Etablissement d’une base de données sur l’état des sols de friches industrielles et de leur végétalisation

ADEME – Etablissement d’une base de données sur l’état des sols de friches industrielles et de leur végétalisation

En raison de son passé minier et industriel, la France répertorie de nombreuses friches, localisées indifféremment en centre-ville, en périphérie ou en zone rurale. Dans un contexte de développement urbain important, ces friches présentent un enjeu foncier important, permettant de lutter contre l’étalement urbain et de conserver des zones agricoles et naturelles en périphérie des villes.

Cependant ces friches, en raison de leurs anciennes activités imposent de nombreuses contraintes lors des changements d’usages notamment pour la création des espaces verts : les sols sont généralement pollués leurs caractéristiques agronomiques sont également bien différentes des terres végétales utilisées communément.

La gestion actuelle des terres de friches la plus couramment mise en place lors de projets de reconversion est l’excavation des terres pour les traiter comme déchets ultimes et l’apport de terre
végétale permettant de réaliser les programmes de plantations. De nouvelles pratiques doivent être étudiées se rapprochant des objectifs du grenelle de l’environnement qui prône l’économie circulaire et le recyclage des déchets.

Même si les terres de friches ne répondent pas aux critères optimaux pour la plantation, elles ne sont pas pour autant stériles et sont colonisées par une végétation spontanée. Il serait donc possible de les conserver en partie pour les projets d’aménagement après un travail d’amélioration de leurs capacités agronomiques et le choix d’une palette végétale adaptée. Pour cela, il faut tout d’abord bien connaitre les caractères agronomiques et floristiques des friches.

La mission d’EODD confiée par l’ADEME est l’établissement d’une base de données d’une trentaine de friches permettant d’identifier les principaux facteurs communs physico-chimiques, agronomiques et floristiques de ces milieux anthropiques pour guider les pratiques de revégétalisation de ces friches.