La question du confort estival dans les projets de bâtiments (neufs ou en rénovation) s’avère de plus en plus prégnante, à mesure que se succèdent des périodes de vagues de chaleurs estivales plus étendues et intenses.
Certains bâtiments non refroidis se sont ainsi révélés particulièrement inconfortables durant l’été 2022, parfois au point de ne pas être utilisables.
Pourtant, pour certains de ces bâtiments, une étude par simulation thermique dynamique (STD) effectuée en conception avait conclu qu’un certain niveau de confort serait maintenu en leur sein en été.
Quels ont été les maillons défaillants du processus de conception menant à cet inconfort ?
Dans une série de quatre billets, nous proposons d’explorer une des nombreuses réponses possibles : l’usage d’une mauvaise méthodologie lors de l’étude STD sur certains paramètres clefs, ainsi qu’un manque de garde-fous.
Ces billets n’entendent pas proposer une recette miracle pour se passer de froid actif, ni une méthodologie exhaustive des bonnes pratiques de la STD. Ils proposent une analyse critique des paramètres-clefs suivants :
- Quel fichier météo utiliser pour concevoir un bâtiment en vue du confort thermique estival de ses occupants ?
- Quels indicateurs utiliser pour caractériser ce confort estival ?
- La STD est-elle le seul outil approprié ?
Billet n°3 : MÉTHODOLOGIE > Quels indicateurs pour caractériser le confort d’été dans un bâtiment ?
Billet n°4 : MÉTHODOLOGIE > Quels outils pour caractériser le confort d’été dans un bâtiment ?
Note : Ce billet se concentre sur les bâtiments non refroidis, pour lesquels une STD est nécessaire à prouver l’atteinte d’un certain niveau de confort estival. Interpréter ce billet comme un encouragement au refroidissement actif est un contre-sens. De nombreuses solutions passives existent, et les dégâts du refroidissement actif sur le climat et sur l’effet d’îlot de chaleur urbain ne sont plus à documenter.
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